Selon l'IRNA, l'ayatollah Seyyed Ebrahim Raissi a assisté à l'Assemblée nationale du Nicaragua mercredi matin 14 juin, heure locale, pour le deuxième jour de sa visite à Managua.
Se référant à l'histoire commune des peuples d'Iran et du Nicaragua dans leur révolutions, leur résistances et leur luttes contre les ennemis de la liberté, il a déclaré : « Notre expérience historique commune consiste à se lever et à mettre l'accent sur le vote du peuple, à affronter la conspiration de l'ennemi et à essayer de réaliser la démocratie ».
Tout en rendant hommage aux grands héros de l'Amérique latine et du peuple nicaraguayen, le président a décrit l'Assemblée nationale de ce pays comme le foyer du peuple nicaraguayen et a déclaré : « Des assemblées dans des pays indépendants, qui reposent sur le vote réel du peuple, sont considérés comme la manifestation de la réalisation de la démocratie et de la volonté des nations ».
Se référant à la guerre des volontés entre le système de domination et les nations, l'ayatollah Raissi a souligné : « Les dirigeants veulent imposer leur volonté aux nations en faveur de leurs intérêt intéressés , manière de satisfaire leur égoïsme, et donc on devrait se demander pourquoi les faux prétendants aux droits de l'homme, à la liberté et la démocratie comme les Etats-Unis et certains pays occidentaux ne tolèrent-ils pas les vraies voix des nations, y compris en Palestine, au Liban, en Afghanistan, en Irak, en Syrie et en Amérique latine ?
Se référant à l'avis du Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, le président a estimé que la solution à la question palestinienne dépendait du vote du peuple de ce pays et a souligné : « Ils ont opprimé le peuple palestinien pendant 70 ans et n'ont pas permis que la démocratie se mette en œuvre dans ce pays ».
Le président a décrit "l'occupation militaire, le coup d'État et l'embargo" comme des tactiques du système colonial contre les nations indépendantes et a déclaré : « Les États-Unis et les pays occidentaux prétendent dans leurs discours combattre le terrorisme, mais en pratique, comme ils l'ont reconnu eux-mêmes, lors des campagnes électorales américaine (opposant le republication Donald Trump au démocrate Hillary Clinton, ils ont crée et soutenu le groupe terroriste de Daech.
Soulignant que la République islamique a payé un grand prix pour la lutte contre le terrorisme, Ebrahim Raissi évoque le crime américain d’avoir tué en martyr Haj Qassem Soleimani, héro dans la lutte contre le terrorisme et a noté que les peuples du monde ne croient pas les fausses affirmations de Washington pour la lutte contre le terrorisme.
Affirmant que l'empire médiatique d’ordre de domination cherche à changer la mentalité des nations, le président a souligné la nécessité de sensibiliser afin de lutter contre les machinations de l'ennemi et a déclaré : « L'impérialisme cherche à influencer parmi les couches influentes des nations. Il revient donc aux élites des sociétés libres à intervenir et à neutraliser ces tentatives d’influence.
Déclarant que l'Iran islamique est un pays avancé et technologique, contrairement aux souhaits de l’Ordre de domination au pouvoir, le président Raissi a déclaré : « La nation iranienne a su transformer les menaces et les sanctions en opportunité et réaliser des progrès significatifs ».
Raissi s’attardant sur le fait que l'ennemi n'avait jamais imaginé que la nation iranienne soit capable d’enregistrer de tels progrès et réalisation malgré les sanctions et les pressions considérables, et a déclaré : « Les émeutes de l'année dernière déclenchées en Iran étaient une conspiration et une sédition orchestrées par certains pays hostiles visant à arrêter le progrès et la marche en avant de la nation iranienne, mais les ennemis ont fait une erreur dans leurs calculs, car contrairement à ce qu'ils pensaient, le germe de la révolution islamique en Iran s’est transformé en un arbre tellement fort qu'il ne sera jamais blessé par ces secousses ».
Soulignant la politique de développement des relations avec les pays indépendants, M. Raissi a poursuivi : « Il existe de nombreux potentiels pour développer les relations entre les pays d'Amérique latine, en particulier le Nicaragua et l'Iran, et la République islamique d'Iran est tout à fait disposée à partager ses expériences et ses capacités avec le Nicaragua ».
« La victoire simultanée des révolutions du Nicaragua et de l'Iran est le point de départ de l'union des deux pays », a-t-il conclu.
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